Voeux du président de l’OPLO

C’est avec un enthousiasme non dissimulé que je prends la plume aujourd’hui pour ouvrir ce 7ème numéro de notre lettre d’information « Correspondéncia », le premier me concernant en ce début de mandat à la tête de l’Office comme conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine. Se joignent à mes côtés Benjamin Assié, 1er Vice-Président de l’OPLO et représentant de la Région Occitanie, et Mostafa Fourar en tant que 2nd Vice-Président, qui représente l’État. 

C’est également l’occasion de vous exprimer tous mes vœux en cette nouvelle année, que je vous souhaite fructueuse, bien entendu, et surtout avec une santé préservée. Mais ne comptez pas sur moi pour tomber dans la morosité ambiante !

L’Office a achevé l’année 2021 sur une note positive à travers l’obtention du « Grand Prix Cap’Com ». Cette distinction par les professionnels de la communication publique au niveau national vient récompenser le projet de campagne « Je me jette à l’oc ». C’est l’héritage de l’équipe précédente et en particulier de ma prédécesseur Charline Claveau, à qui je veux ici rendre hommage pour son engagement et son bilan. J’entends bien, ainsi, inscrire ce mandat dans la continuité des principes fondateurs de l’Office : mener une politique linguistique partenariale ambitieuse et d’intérêt général.

Cela dit, un changement d’équipe doit néanmoins constituer une occasion de procéder à un bilan d’étape et d’évaluer les actions menées depuis la création de l’OPLO il y a 6 ans maintenant. C’est un processus qui a démarré fin 2021 et qui va se poursuive jusqu’à la fin du premier semestre 2022, afin de nous permettre de réinventer notre avenir en partenariat avec les collectivités et les acteurs associatifs.

Une chose est certaine cependant, le défi majeur qui nous attend cette année sera d’évidence la renégociation de la convention-cadre interacadémique de développement de l’enseignement de l’occitan, en lien avec le ministère de d’Éducation nationale. La récente loi Molac nous ouvre des perspectives significatives, à la condition qu’elle soit accompagnée d’une volonté et de moyens qui soient à la hauteur des enjeux.

Nous devons donc rester rassemblés pour pousser dans le même sens et continuer à gagner de jeunes locuteurs, avec comme objectif de voir ainsi notre langue renaître à travers les générations futures.