Correspondéncia #1 – EDITO
Bonjour à tous,
Vous avez entre les mains la première lettre d’information de l’Office public de la langue occitane. Cette publication, qui se veut trimestrielle, vise à mieux faire connaître ses chantiers d’intervention – leurs avancées mais aussi les difficultés rencontrées -, ainsi que les choix stratégiques de ses membres.
Il faut dire que l’ampleur de la tâche et de son territoire d’action, comparée à ses moyens humains ou financiers, rendent bien difficile la lisibilité des interventions de l’Office pour le plus grand nombre. Enfin, nous devons aux administrés une totale transparence qui passe nécessairement par une communication plus active qu’elle ne l’a été jusqu’à présent, même si l’ensemble de ces décisions (en Assemblée générale et en Conseil d’administration) est publié depuis plus d’un an sur son site internet.
Chaque lettre s’attachera à mettre en lumière une thématique – état des lieux et analyse, dispositifs de l’Office, actions d’opérateur – une lettre politique de l’un de ses membres, des points d’actualité et enfin un calendrier des évènements à venir.
Cette lettre porte le nom de « correspondéncia ». Ce qui signifie qu’elle se veut également un dialogue : nous sommes ouverts aux diverses suggestions pour des sujets à y traiter.
Vous ne serez pas surpris de constater que cette première lettre est consacrée à l’enseignement. Non seulement l’Office a fait de la transmission par l’école son chantier prioritaire depuis sa création, mais l’actualité implique malheureusement qu’il y joue plus que jamais son rôle d’aide à l’évaluation. Ainsi, pour la première fois, nous avons été en capacité de vous proposer un bilan de rentrée, permettant notamment une première évaluation des effets de la réforme du lycée.
En ces derniers jours de janvier, je fais part à chacun de mes meilleurs vœux, et pour cette année électorale, je formule le souhait que notre intérêt commun – la sauvegarde et la promotion de la langue occitane – puisse trouver sa place dans le débat public. Car les communes, quelle que soit leur couleur politique, peuvent jouer un rôle essentiel dans ce domaine, non seulement parce qu’elles ont les écoles en compétence, mais aussi parce qu’elles peuvent améliorer la présence de la langue dans l’environnement quotidien.
Vos desiri ua bona annada
Charline Claveau-Abbadie
Présidente de l’Office public de la langue occitane
Conseillère régionale Nouvelle-Aquitaine, déléguée aux langues et cultures régionales